Pouvez-vous vous présenter ou présenter votre compagnie ?
La compagnie les 7 sœurs est une compagnie lyonnaise de théâtre co-dirigée par Catherine Hargreaves et Adèle Gascuel. Nous cherchons à développer à explorer différents rapports au public et développons ensemble une écriture de plateau pour des spectacles co-signés tout en accompagnant les projets de l’une et de l’autre. Nous aimons nous adresser à toute catégorie d’âge et faisons autant un travail de fiction pure qu’un travail mêlant intime et fiction.

Sur quel projet avez vous travaillé lors de votre résidence ? Avec quelle équipe ? 
Nous sommes venues au Vivat pour travailler sur le projet franco-anglais Back to reality mené par Catherine Hargreaves. Nous étions 8, 3 comédiens, une metteuse en scène, comédienne et autrice, une comédienne et autrice, un chorégraphe, une vidéaste et un accompagnant pour l’un des comédiens, celui-ci étant en situation de handicap mental.

Quels sont les aspects du projet que vous pensiez travailler ?
L’équipe étant internationale (l’un des comédiens est anglais) et ne nous connaissant pas, nous avons travaillé sur la formation de l’équipe (énergie et dynamiques de l’équipe au plateau, circulation des langues) et sur des improvisations destinées à confirmer ou pas les décisions d’écriture du projet, écriture s’inspirant des comédiens et de leur présence, une écriture se faisant en amont et au plateau.

Qu'avez-vous découvert à Armentières ? 
Nous avons découvert que l’équipe fonctionnait à merveille, au delà de nos espérances et sommes reparties avec beaucoup de directions enthousiasmantes pour l’écriture du spectacle.
Nous avons travaillé à la Maison des Artistes, dormir et travailler dans un pavillon de l’hôpital psychiatrique était une expérience un peu déroutante le premier jour mais la joie de vivre et de travailler ensemble sur deux semaines l’a très vite emporté. Découvrir les différents lieux de l’hôpital (le parc, le potager…), rencontrer des patient.e.s, manger et échanger avec l’autre équipe artistique en résidence s’est avéré très riche et inspirant. Aller à la rencontre des habitant.e.s d’Armentières pendant les pauses, aux bars et à la brocante aussi. Nous avons également pu programmer une journée de tournage à Bruges.